Electricien, plombier, garagiste, serrurier… Notre vision de ces métiers est souvent erronée et pleine de préjugés. Avec les progrès de la technologie et les nouveaux besoins du marché, ces métiers manuels sont sujets à évolution. Mais qu’en est-il des débouchés ? Le point sur ces quatre métiers.
Plombier : un manque de personnel qualifié
Etre plombier, ce n’est pas seulement déboucher un évier ou remplacer un robinet qui fuit. C’est aussi installer des sanitaires sur les chantiers, poser des conduites, vérifier des installations. Aujourd’hui, les plombiers n’ont aucun mal à trouver du travail, soit au sein d’une entreprise, soit en se mettant à leur compte. Les chantiers nécessitant des spécialistes de la plomberie sont nombreux. Pourtant, il y a une pénurie de plombiers, en particulier ceux ayant une double compétence (plombier-zingueur, plombier-chauffagiste, etc.) Pour devenir plombier, on peut, par exemple, passer un CAP après la classe de 3e. Le salaire d’un plombier en début de carrière est aux alentours de 1 500 euros mensuels.
Electricien : un métier qui recrute
Installer un disjoncteur, acheter des pièces sur Easyautom, remplacer un condensateur électronique, dépanner un ascenseur… Telles sont les tâches qui nécessitent l’intervention d’un électricien. Il existe plusieurs types d’électriciens : électricien du bâtiment, électricien installateur, électricien automobile, électricien d’équipement… Un jeune électricien fraîchement diplômé n’aura pas de problème pour trouver du travail. Il peut entrer dans une grande entreprise ou se mettre à son compte. De plus, les innovations en téléphonie, domotique ou informatique créent de nouvelles perspectives pour ces spécialistes de l’électricité. En début de carrière, un électricien touche environ 1 500 euros.
Serrurier : de nombreux débouchés
Contrairement aux idées reçues, la serrurerie ne concerne pas seulement les serrures, les clés ou les verrous. Aujourd’hui, un serrurier doit être capable de travailler aussi bien sur les portes que sur les vérandas, les passerelles ou les ponts. En effet, le serrurier est un spécialiste du travail des métaux : il découpe, soude, ajuste des installations métalliques, en collaboration avec d’autres artisans comme le charpentier métallique. Au cours de ses études, un élève peut se spécialiser en menuiserie métallique, en construction métallique ou en ferronnerie d’art. Les serruriers sont très demandés, en particulier au sein des petites entreprises. Un jeune diplômé n’aura donc aucune difficulté à trouver un emploi.
Garagiste : de moins en moins de petites structures
Avec les progrès de l’automobile, les garagistes ont beaucoup évolué. Les voitures embarquent désormais beaucoup d’électronique, et les mécaniciens auto sont devenus des spécialistes du diagnostic. Les garages indépendants sont de plus en plus rares, au profit des chaînes de réparation rapide et des garages des concessionnaires. C’est donc dans les grandes structures qu’un jeune diplômé peut espérer trouver un emploi. Le niveau requis pour devenir mécanicien auto est le CAP. Il est possible de se spécialiser, par exemple dans la maintenance des systèmes embarqués de l’automobile.