Le médecin contrôleur, appelé également médecin conseil, est en général rattaché à un organisme public ou privé. Dans le public, les médecins-conseil sont généralement recrutés par la caisse d’assurance maladie (CPAM). Dans le privé, le médecin contrôleur pourra notamment travailler au sein d’entreprises spécialisées dans le contrôle médical privé, dans les compagnies d’assurances, etc. L’expertise médicale est l’une des principales missions du médecin conseil ou contrôleur.
Description du métier de médecin contrôleur ou médecin conseil
Les missions d’un médecin contrôleur sont diverses selon le poste qu’il occupe et l’organisme pour lequel il travaille.
Prenons l’exemple d’un médecin contrôleur travaillant pour une société chargée de vérifier les absences injustifiées et de détecter les arrêts de travail frauduleux. Une fois mandaté par le prestataire, le médecin sera chargé d’effectuer une contre-visite médicale directement au domicile du salarié contrôlé. Ses missions sont les suivantes :
– vérifier la légitimité de l’arrêt maladie et sa durée;
– vérifier le respect des heures de sorties auxquelles le salarié est soumis dans le cadre de son arrêt.
C’est grâce à ce compte rendu, que l’employeur pourra prendre les mesures qui s’imposent en cas de fraude.
Dans le cadre d’un poste de médecin conseil dans le public, les missions seront légèrement différentes. En plus de donner un avis médical sur les cas qui lui sont soumis par l’organisme, pour lequel il travaille (arrêt de travail, taux d’invalidité, contrôle contentieux, etc.), il devra notamment :
– être en relation direct avec les assurés ;
– accompagner les professionnels de santé,
– mener à bien des actions de prévention,
– aider à l’organisation du système de soins.
Formations
Il faut être docteur en médecine (niveau bac 9) pour pouvoir prétendre à ce type de poste, spécialisé dans le conseil et la prévention. C’est-à-dire qu’il faudra justifier d’une inscription au Conseil de l’Ordre des Médecins.
Le cursus pour devenir médecin généraliste se passe en quatre grandes étapes :
– après un bac S (avec mention de préférence), la 1re année de médecine (La PACES) est commune à toutes les études de santé. Elle se termine par un concours au nombre de places limité.
– Lors des 2e et 3e années, les bases théoriques de la médecine sont enseignées et c’est le moment où débutent les premiers stages hospitaliers. A la fin de la 3e année, les étudiants ont un niveau licence, grâce à l’obtention du diplôme de formation générale en sciences médicales.
– Les 4e, 5e et 6e années, permettent d’acquérir une formation médicale complète, avec de plus en plus de stages hospitaliers. A la fin de la 6e année, les étudiants passent l’ECN, c’est-à-dire l’examen classant national. En fonction de leur place dans le classement, ils choisissent la spécialité et la région qu’ils souhaitent pour leur internat.
– la dernière étape est donc celle de l’internat, qui dure 3 ans. A la fin de ces années, une thèse doit être soutenue, afin d’obtenir le diplôme d’État de docteur en médecine.
Plus d’infos ici : http://www.onisep.fr/