Qu’il s’agisse de caisses grands volumes, de supports pour sacs-poubelle ou du matériel de cuisine, la sécurité alimentaire est une préoccupation fondamentale. Les professionnels de la restauration et de l’alimentation doivent respecter des normes françaises et européennes strictes. Parmi les directives légales obligatoires, on retrouve le certificat d’alimentarité.
En quoi consiste le certificat d’alimentarité ?
Le terme d’alimentarité désigne l’aptitude d’une matière à pouvoir entrer en contact avec les aliments sans altérer ces derniers sur le plan moléculaire. Le certificat permet donc de garantir l’absence d’interaction pour un usage parfaitement viable sur une durée de temps indéterminée. Ce dispositif est particulièrement important pour les bacs de stockage et autres contenants alimentaires conçus pour des secteurs bien définis. C’est notamment le cas de la restauration, des métiers de bouche artisanaux (boulangerie, traiteur…), sans oublier l’industrie agroalimentaire.
Que contient le compte-rendu d’un certificat d’alimentarité ?
Sur la base de tests de migration et d’analyses rigoureuses, un certificat d’alimentarité comporte plusieurs informations utiles pour attester de la viabilité d’un produit destiné au contact alimentaire. Parmi les données essentielles, on retrouve :
- la composition du produit ;
- l’usage ;
- les conditions environnementales : température ;
- le numéro du lot ;
- les identités des entreprises productrice et vendeuse : celles-ci peuvent parfois être la même ;
- les références légales relatives au règlement CE 1935/2004.
Un certificat unique pour chaque type de contenants alimentaires
Le fabricant et l’entreprise chargée de la mise sur le marché sont tenus de fournir un certificat d’alimentarité à tout professionnel qui en fait la demande. À noter que chaque certificat concerne uniquement un produit spécifique. Même si le processus de fabrication ou les matériaux sont similaires, il est donc nécessaire de réitérer les analyses pour chaque gamme de produits, comme les bacs de stockage ou les caisses ajourées. Une référence équivaut à un test. Cela évite non seulement les fraudes, mais garantit une meilleure traçabilité pour les partenaires professionnels.